Rencontre avec Sirine Laghmiri et Delphine Gelin, co-fondatrices des Débraillé.e.s
Avec les débraillé.e.s, nous avons fait le pari un peu fou de réconcilier la mode et l’écologie.
Avec les débraillé.e.s, nous avons fait le pari un peu fou de réconcilier la mode et l’écologie.
Il s’agit d’une association qui vise à accompagner les personnes en situation de fragilités (jeune non accompagné, personne en situation de handicap, en grande précarité, ex-détenu, immigré, primo arrivant, etc.) à être plus autonome dans leur quotidien. Notre programme phare, « les clés de chez Moi », est un programme de formation pour mieux s’approprier son logement basé sur des mises en situations réelles et la pratique.
En tant que professeure il était très dur pour moi de voir des élèves décrocher, abandonner, être en souffrance à cause de leur parcours de vie, d’handicaps visibles ou non, et de ne pas pouvoir leur accorder le temps ou le lien dont ils avaient alors besoin. J’ai donc cherché, puis créé une solution.
Nous sommes convaincus que l’éducation supérieure est un véritable tremplin à l’échelle du parcours de vie de tout un chacun, et un vecteur incontournable de progrès pour notre société.
Il est aujourd’hui urgent de repenser nos modes de vie pour les rendre plus soutenables au regard des enjeux écologiques, et notamment climatiques. Pour éviter un emballement climatique, nous devons, en France, réduire notre empreinte carbone de 80 % d’ici 2050. Nous tâchons d’accompagner les citoyens dans le changement de comportement et d’habitudes de consommation pour atteindre un mode de vie plus soutenable.
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