Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre parcours ?
J’ai 51 ans, 2 enfants de 18 et 20 ans et suis entrepreneuse depuis 2010 avec mon agence de communication. J’ai toujours travaillé dans le développement, le marketing et la communication.
Quel projet portez-vous ?
1CabasPour1Etudiant, une association qui connecte 1 famille avec 1 étudiant en difficulté dans la même ville pour le soutenir et tisser un lien.
Pourquoi le faites-vous ?
J’ai créé 1CabasPour1Etudiant début 2021, en plein crise sanitaire, afin de soutenir les étudiants particulièrement impactés, qui sombraient dans une grande précarité alimentaire, sociale et psychologique La précarité étudiante est en réalité bien antérieure à la crise du Covid (1 étudiant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté en France), j’ai donc décidé de poursuivre cet engagement. Car cette jeunesse est le socle de notre société de demain, il est de notre devoir de la soutenir. Si elle grandit avec la notion du manque et de la peur, nous sommes plus en danger que si elle le fait avec celle du lien et de l’entraide.
Pourquoi vous faire accompagner par Emergences ?
Pour progresser dans ma posture d’assopreneuse, développer mes compétences et être aidée dans la construction d’un modèle économique pérenne.
Quelles sont vos inspirations (personnes, lieux, activités…)
Je suis souvent très admirative des entrepreneurs, de toutes natures. Je m’inspire beaucoup de leur vision, leurs conseils, leurs échecs autant que leurs réussites (j’écoute beaucoup de podcasts).
Mes lieux préférés et inspirants sont l’eau (mer, lac, rivières) et la forêt. Nager et marcher me ressource et me permet de me régénérer.
Une phrase ou une citation qui vous décrit ?
« Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation » (Aristote).
Cette citation définit parfaitement mon aventure du Cabas qui m’épanouit beaucoup. Je suis une femme au service, une femme de lien et de mise en lien. Je suis aussi très digitalisée, par goût et par profession. L’idée d’utiliser le digital pour créer du lien dans la vraie vie, entre ceux qui voulaient aider et ceux qui en avaient besoin, m’est donc très naturellement venue.
